Sortie à Doizieux

Sortie à Doizieux

Septembre 2018, sortie escalade à Doizieux – Par Olivier Tison (AKA O’ Ti, Captain Oliver, Oliv’) –


 

En ce weekend de mi-septembre, les heureux participants trépignaient d’impatience à l’idée de se retrouver à Doizieux alors que nous entamons les dernières sorties de la saison escalade 2017-2018.

Le voyage en TGV s’est bien passé, à noter tout de même qu’une passagère a failli rester sur le quai faute de « titre de transport valide ». Tout ceci était bien vite oublié après une bière à 5 euros dans un gobelet en plastique au wagon bar du TGV et nos compères purent récupérer et Nissan QASHQAI et le Jeep RENEGADE. Il faudra prononcer ce dernier avec la voix de Bruno Salomone façon  « Burger Quiz ».

Arrivés au gite, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir que des améliorations avaient encore été réalisées, notamment avec des lits qui ont été rajoutés ainsi que le passage d’un paysagiste pour agrémenter les abords du bâtiment.

Mention spéciale pour le propriétaire du gîte qui n’a eu de cesse que de veiller à notre confort, n’hésitant pas à installer un lit de camp dans la grange pour le plaisir d’un participant. Nul doute que si Gengis Khan avait eu à sa disposition ce genre de couchage Lafuma, nous aurions tous les yeux bridés aujourd’hui.

Le site de Doizieux a pu fournir des voies pour le monde : du complexe et bien équipé pour démarrer en tête, des longues voies pour rééduquer une jambe qui avait mal apprécié la saison de ski, des voies mythiques telles que « John Zorn » et « Tartopium » pour nos plus valeureux guerriers.

Le « Parrain » du groupe n’a pas hésité à convoquer certains d’entre nous pour réaliser des perfs, mais toujours avec une fin moins tragique que dans Donnie Brasco.

La partie calorie du weekend n’était pas en reste. Notre « Barbec’ Master » qui revenait à peine des mondiaux en Australie, a eu des difficultés à démarrer « la bête » le premier soir. Conscient de sa contre-performance, il est revenu sur-motivé le lendemain, utilisant le tirage monstrueux du Weber à son avantage. Aux dires des convives : « C’est super de voir arriver les merguez en même temps que le poulet ». Quand on connait l’exploit technique qui se cache derrière ce modeste plat de viande encore fumant, ça fait plaisir à entendre.

Une ratatouille haut de gamme est venue compléter le repas. Malgré le temps de préparation un peu juste ; 4 heures de cuisson et 24 heures de repos,  les arômes ont tout de même pu se transcender.

Le dernier jour était bien sympathique. Bien que le parking fut blindé comme celui de Auchan Villebon 2 un jour de promo sur le rayon bière, nos amis ont pu trouver un coin sur les hauteurs pour finir en beauté.

Le Parrain, reconverti cette fois en maître Jedi, a pu mettre une nouvelle fois au pied du mur son apprenti. Comme le dit le grand philosophe de la calorie : « Quand l’élève dépasse le maître, c’est que le maître a atteint son but ».

Ainsi, une nouvelle fois, les valeurs de partage, de bienveillance et de dépassement de soi qui font l’ADN du club étaient au rendez-vous.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

O’ Ti